Armature, hameçons
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1- L'armature, se compose de deux bras. Le bras supérieur est en général plus long que le bras inférieur, afin que l'hameçon soit bien protégé. Mais il y a des exceptions : sur certains modèles spéciaux dessinés pour la pêche le long de tombants abrupts ou d'obstacle verticaux, les deux bras peuvent être de même longueur. En effet, surtout si l'on utilise une palette ronde unique, un bras court permet au spinnerbait de mieux travailler sur les relâchers (effet "hélicoptère").
Le diamètre de l'armature se situe en tre 80 et 100/100 ème sur la plupart des modèles courants. Il faut bien ça pour éviter que le leurre ne se déforme trop facilement sous les coups de têtes d'un brochet, ce qui le fragilise et oblige à faire des réglage. Il existe depuis peu des spinnerbaits dont l'armature est en titanium. Ce matériaux possède des propriétés d'élasticité étonnante pour un métal, et les bras peuvent être tordus dans tous les sens sans se déformer, comme en attestent les deux photos ci-dessous.
Ci-dessus: le bras supérieur est tordu
et enroulé autout du bras inférieur.
Lorsqu'on le libère il reprend sa position initiale.
2- La principale caractéristique de l'hameçon d'un spinnerbait c'est sa taille, qui est très importante par rapport à celle d'un leurre ordinaire. Il faut du 4/0 ou 5/0, voire 6/0, de préférence à tige longue et à ouverture large. C'est important pour limiter les ratés, compte tenu du volume du leurre et de la jupe qui peut géner le ferrage. Le piquant doit être irréprochable, et l'ardillon si possible pas trop écarté.
Un tel hameçon peut parfois faire des dégats important dans la machoire supérieure d'un brocheton, surtout si on ferre violament et si on le ramène sans ménagements. C'est le principal reproche que l'on puisse faire à ce leurre.
3- L'émerillon qui relie le bras supérieur et la palette joue un rôle non négligeable, car de sa qualité dépend la bonne rotation de la palette à faible vitesse, et notamment sur les relâchers. La plupart des spinnerbait de qualité sont équipés d'émerillons à billes (ci-dessous à gauche) qui assurent une rotation parfaite, mais qui font monter le prix. Les modèles économiques utilisent des émerillons barils ou "rollers" (ci-dessous à droite).
