Il a l'avantage d'être facile à faire (surtout dans la version "2 brins libres" qui est très rapide), de ne pas chauffer ni vriller le fil.
Ce n'est peut-être pas le plus solide mais c'est à mon avis le plus fiable, c'est à dire que sa solidité varie peu d'une réalisation à l'autre. Pas de mauvaise surprise, donc.
NB: les illustration montrent la réalisation avec les deux extrémités libres, mais il est facile d'en déduire l'autre version).
1- Faire une grande boucle , les deux extrémités se chevauchant au niveau de la hampe de l'hameçon. Le brin côté palette ne doit dépasser que de quelques centimètres.
Entre le pouce et l'index, serrer l'hameçon au niveau de l'amorce de la courbure (1), en bloquant également les deux brins de nylon.
De l'autre main, prendre le fil au niveau 2, et l'enrouler autour de la tige de l'hameçon et des deux brins, en remontant de la courbure vers la palette.
2 - On peut faire autant de tours que l'on veut, mais cinq ou six sont plus que suffisants: la solidité n'augmente pas avec le nombre de tours, il en faut juste assez pour que le noeud ne puisse glisser.
(NB: Sur cette photo on voit comment réaliser ce noeud avec un seul brin libre: il faut faire la boucle puis repasser le brins B plusieurs fois à l'intérieur. Les plus observateurs auront reconnu le noeud universel, qui n'a jamais aussi bien porté son nom...)
3 - Humecter le noeud de salive, maintenir les spires de la main qui tient l'hameçon, et tirer sur le brins A côté palette pour serrer le noeud sans le bloquer complètement (davantage que sur la photo tout de même, il doit être "presque" bloqué).
4 - Avant de serrer le noeud définitivement, s'assurer qu'il est en butée sur la palette (une fois bloqué il devient très difficile de le faire glisser), et surtout que la ligne passe sur le devant de la palette et non derrière.
C'est important pour la solidité (frottement) et la qualité des ferrages.