Technique de pêche | |||
Verticale : |
Et oui, la verticale se pratique en bateau ou en barque exclusivement. Certes on peut imaginer des solutions pour s'y essayer du bord, par exemple à l'aide d'une longue canne en rivière ou en canal (à vous d'essayer si l'expérience vous tente, bien qu'à mon avis le drop shot soit plus indiqué pour le piéton).
Mais jusqu'à démonstration du contraire, la verticale est un des privilèges du pêcheur en barque.
Faut-il un style de bateau particulier ? En théorie non; le bateau doit au minimum, c'est une évidence, être adapté aux eaux que l'on fréquente (notamment question sécurité).
La verticale se pratiquant souvent assis, il faut prévoir d'équiper la barque d'un ou deux sièges.
Il faut impérativement pouvoir adapter, en plus de l'éventuel moteur thermique, un moteur électrique, que ce soit à l'arrière ou à l'avant.
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Lui aussi est indispensable, que ce soit pour une approche fine des postes, corriger une dérive ou la position de la barque, faire du surplace, longer la rive en sondant, etc.
En fait le moteur électrique est l'une des pièces maîtresse de l'équipement, au même titre que le sondeur. Le reste n'est qu'accessoire.
Pour débuter, n'importe quel type de moteur électrique peut convenir, mais si l'on entend se spécialiser dans cette pêche il faut clairement s'orienter vers un modèle à variateur électronique, le seul qui permette de contrôler une dérive au quart de poil, en ajustant la vitesse du moteur à celle du vent, du courant, etc.
Bien entendu, qui dit moteur électrique dit batterie assez grosse pour ne pas tomber en panne au moment où ça mord. Une 100 Ampère/heure est un minimum si on a un bateau un peu conséquent.
Pêcher en verticale sans sondeur, c'est un peu comme pêcher à la cuiller en fermant les yeux. On ne voit pas ce que l'on fait, sur quelle profondeur on se tient, s'il y a du poisson, etc. En théorie c'est possible, dans la pratique c'est se mettre un très gros handicap.
Le sondeur n'a pas forcément besoin d'être très sophistiqué, puisque l'information la plus importante est la profondeur.
Voir le poisson est bien sûr un gros plus, voir son leurre est le top, mais ce dernier point n'est pas crucial, loin s'en faut. Un sondeur assez basique, d'une définition de 240 pixels verticaux, avec une sonde 10 ou 20°, voilà déjà de quoi s'amuser.
Si vos moyens vous le permettent, un modèle plus pointu, avec une plus grande définition (320 px ou plus), une puissance importante (2000 à 4000 watts crête) et une meilleure qualité d'affichage (niveaux de gris, couleur, écran anti-reflet), vous apportera un confort et le surcroît de performance qui parfois fait la différence.
Il existe des cannes spéciales verticale, mais on peut s'accommoder bien souvent d'une canne à lancer classique (spinning ou casting), à condition qu'elle ait les caractéristiques requises : longueur de 1.80 à 2 mètres, puissance effective de 15 à 40 grammes, sensible en pointe mais pas trop souple, et avec une bonne réserve de puissance.
Il ne joue pas un rôle très important. on lui demande simplement d'être assez léger, d'avoir un frein correct et de bien gérer la tresse. La verticale, en effet, est quasi indissociable de pêche en tresse. En principe, on utilise du matériel spinning (lancer classique), mais l'utilisation d'un ensemble casting est envisageable, et peut même apporter quelques avantages.
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