Action : c'est ce qui décrit le "nerf" de la canne. Une canne nerveuse est dite "d'action rapide" et même ultra-rapide (très nerveuse). On dit aussi souvent "action de pointe" car c'est surtout l'extrémité de la canne qui fléchit. Une canne moins nerveuse et donc moins rigide est dite "progressive", ou semi-parabolique. Une canne très souple est dite parabolique.
Pour le carnassier on recherche en général des cannes rapides, ultra-rapides et parfois progressives, en fonction des techniques pratiquées.
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Alevin : jeune poisson de l'année, dont la taille varie de 1 à 5 cm. La plupart des poissons se reproduisant au printemps, les alevins sont très abondants en été et en automne. Ils constituent une source importante de nourriture pour les carnassiers.
Bas de ligne : longueur de ligne intercalée entre la ligne principale et l'hameçon (ou le leurre). Son rôle est variable : il peut servir de "fusible" en cas d'accrochage (il est alors choisi moins solide que la ligne principale); il peut au contraire être plus solide, dans le cas d'un bas de ligne en acier destiné à résister aux dents d'un brochet.
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Biomasse : poids total de matière vivante présente dans un milieu donné. Cela comprend aussi bien les poissons que le plancton, les végétaux et les invertébrés. Biomasse piscicole : uniquement les poissons.
Bredouille : pas besoin de connaître la définition de ce mot pour le mettre en application : en jargon de pêcheur, c'est le capot, la fanny, la tôle, la douille. Mais attention, il y a des degrés : ne pas confondre la bredouille du débutant et celle du spécialiste, qui a toujours une explication scientifique :-)))
Emerillon : petit accessoire composé de deux ou trois pièces métalliques tournant l'une sur l'autres, qu'on intercale entre la ligne et le bas de ligne pour limiter le vrillage. Il existe des émerillons simples, multiples, à agrafe, à billes...
Emmêlage: paquet de noeuds parfois inextricable qui se forment sur la ligne ou le moulinet, souvent à la suite d'une fausse manoeuvre. On dit aussi "un perruque".
Esche, escher, eschage : esche est un terme de pêcheur pour désigner un appât naturel. Escher un hameçon avec un asticot.
Eutrophisation : (lac eutrophe, eaux eutrophisées) eaux très riches, très productives. L'eutrophisation peut être un phénomène naturel, mais bien souvent elle est due à un enrichissement excessif et artificiel en matières organiques, phosphates, nitrates, etc. et ce terme est souvent synonyme de pollution. Les principaux effets négatifs de l'eutrophisation sont la perte de transparence (eaux vertes à cause du plancton), l'envasement, les déficits chroniques en oxygène.
Ferrage, ferrer : action qui consiste à tirer brusquement sur la ligne, en faisant basculer la canne en arrière, pour faire pénétrer l'hameçon dans la gueule du poisson.
Dans certaines pêches le poisson se ferre tout seul (comme à la carpe). C'est pourquoi ces techniques ne sont pas considérées comme "nobles" 
(humour)
Frayère : zone de reproduction pour les poissons. Une frayère doit réunir certaines caractéristiques variables selon les espèces (profondeur, température, nature du fond, végétaux). Inutile de dire que la qualité et l'abondance des frayères jouent un rôle capital dans le maintient d'une population.
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Leurre : tout appât artificiel destiné à être animé par le pêcheur pour imiter une proie vivante. Il en existe une très grande variété, et la pêche aux leurres est un art à part entière : la qualité du pêcheur peut avoir une grande importance sur les résultats.
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Lipless crankbait (ou poisson nageur sans bavette) : Ces modèles s'attachent par un anneau placé sur le dos, et c'est un méplat sur le dessus de la tête qui fait office de bavette. Parfois assez lourds et/ou remplis de billes bruiteuses ils se lancent généralement très loin et permettent une prospection rapide en lancer ramener horizontal comme en animation profonde.
Locher : faire passer le fil du bas de ligne dans l'appât en utilisant une aiguille à locher. Le lochage permet de bien dissimuler l'hameçon et augmente considérablement la tenue de l'appât, ce qui permet des lancers puissants.
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Montage : agencement de la ligne, variable selon les techniques. Certaines utilisent des montages simples, d'autres des montages plus complexes. Un montage pour le vif, monter une ligne à brochet.
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Mort manié : technique qui consiste à employer un poissonnet mort, sur un montage spécial, que l'on lance et qu'on anime pour imiter la vie. C'est un compromis entre la pêche aux appâts naturels et la pêche aux leurres.
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Mort posé : technique qui consiste à pêcher avec un poissonnet mort qu'on lance et laisse reposer sur le fond, en attendant qu'un prédateur passe et s'en empare. Fastidieux mais efficace avec les gros poissons paresseux.
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Puissance (d'une canne) : La puissance d'une canne correspond à sa "force". Une canne à silure sera donc choisie beaucoup plus puissante qu'une canne pour la perche. Il existe plusieurs façons d'exprimer cette puissance. La plus répandue et la plus pratique consiste à donner la fourchette de poids que cette canne peut lancer avec aisance (exemple 10-30 grammes).
Le choix d'une puissance est également dicté par la taille moyenne des poissons recherchés, et certaines conditions de pêche, notamment la présence d'obstacles qui imposent des combats musclés.
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Supports de canne : accessoires servant à maintenir la canne dans la position voulue. Une simple branche fourchue peut convenir, mais on trouve aujourd'hui dans le commerce des supports à tous les prix et pour tous les usages, du plus simple au plus perfectionné.
Viandard : (très péjoratif) celui qui ne pense qu'à une chose, ramener du poisson à la maison, et le plus possible, sans se soucier de gestion des populations. S'il pouvait tout prendre il le ferait, après lui le déluge...
Le viandard est généralement jaloux du poisson pris par les autres, et ne parle que d'amortir le prix du permis.
Vif : poisson que l'on utilise comme appât vivant pour attraper les carnassiers. De nombreuses espèces peuvent être utilisées mais toutes ne se valent pas. La taille d'un vif peu varier de quelques centimètre à plus d'un kilo selon le carnassier recherché.
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Vrillage, vriller : si on lance puis ramène un leurre ou un appât qui tourne sur lui même, le fil se torsade et finit par boucler lorsqu'il n'est plus sous tension. Un fil trop vrillé est inutilisable. On limite le vrillage en intercalant un émerillon.