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Sommaire sondeur
La théorie
- Principe de fonctionnement
- Les différents sondeurs
- Caractéristiques des sondes
Les premiers pas
- Prise en main
- Position et fixation de la sonde
- Alimentation électrique
- La ligne grise ou "grayline"
- La fonction "fish ID"
- La fonction "zoom"
Utilisation avancée
- Le sondeur, ça sert à quoi ?
- Les échos de poissons
- La nature du fond
- Lecture du relief : les pièges
- Applications pratiques
- Pêche au sondeur
- Un peu de tactique
- Bien régler son sondeur
- Informations trompeuses
Guide de l'acheteur
- Les principaux fabricants
- Les critères de choix
- Test du SmartCast RF15
- Le Side Imaging Humminbird
- Vues d'écran Side Imaging
- Vidéo Side Imaging
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Une sonde mal placée affecte les performances du sondeur. Il existe une foule de possibilités et d'accessoires de fixation selon que l'on veuille une installation à demeure (étrier vissé sur le tableau arrière, sonde passe coque) ou amovible (étrier à ventouse, tringle étaux). C'est à considérer lors de l'achat, car certains accessoires sont vendus en option.
 On fixe généralement la sonde à l'arrière, notamment si l'on utilise un moteur thermique.
Le seul cas connu où l'on pourrait vouloir une sonde à l'avant, c'est lors de l'utilisation d'un moteur électrique à commande au pied, puisque le pêcheur se trouve alors à l'avant.
En général la sonde est alors fixée directement sur le propulseur, et ne peut donc être employée qu'en action de pêche, quand le moteur électrique est immergé.
Même dans ce cas précis, il faudra donc prévoir une sonde arrière si l'on veut utiliser le sondeur quand le bateau fait route au thermique.
 La fixation de la sonde sur le propulseur est pratique,
mais elle ne permet pas de sonder à vitesse élevée.
Quelle que soit la fixation choisie, les règles sont les mêmes :
- Éloigner autant que possible la sonde, le sondeur et leurs cables du moteur électrique et de son alimentation. Certains propulseurs (notamment avec variateur), produisent des parasites qui brouillent complètement la lecture du sondeur.
- La sonde doit être immergée assez profond et loin de l'hélice pour que les bulles d'air (cavitation) ne viennent pas brouiller la lecture.
Quelques essais seront parfois nécessaires, donc éviter de percer le bateau avant d'avoir trouvé le bon emplacement.
Si votre sonde est équipée d'un loch mètre (compteur de vitesse), il faut la monter de façon à ce que sa base dépasse très légèrement du dessous de la coque. C'est indispensable pour que le déplacement d'eau fasse tourner les pales du compteur.
De plus, si l'on désire sonder à vitesse soutenue, il est préférable que la sonde soit balayée par un courant d'eau qui aura pour effet de chasser les micro bulles d'air qui se forment quand la vitesse augmente.
Mieux vaut donc que la sonde dépasse très légèrement de la coque, et soit inclinée de quelques degrés vers l'avant (voir dessin). Ainsi l'eau est chassée vers le bas et la pression plus importante, ce qui évite la cavitation.
- Si l'on ne sonde qu'au moteur électrique à faible allure, mieux vaut placer la sonde un peu plus haut que le dessous du bateau, de façon à ce qu'elle ne puisse heurter le fond, un obstacle ou un rouleau de la remorque lors du chargement.
À ce propos, dans le cas d'une fixation à demeure (par vissage de la sonde sur la coque), lors du choix de l'écartement de la sonde par rapport à l'axe du bateau, il est bon de vérifier qu'on ne la fixe pas en plein sur le passage d'un rouleau de la remorque, sinon gare aux mauvaises surprises lors de la première mise à l'eau...
Les différents types de sondes et leur montages
 La sonde "skimmer" classique, généralement vendue par défaut avec le sondeur, et destinée à être montée sur un étrier qui se visse sur le tableau arrière (sous la ligne de flottaison bien sûr...). Elle est généralement inclinable de l'avant vers l'arrière.
La sonde skimmer existe en version "portable" (ammovible). C'est bien sûr le même modèle, mais monté sur un étrier à ventouse ou sur une tringle à machoire.
La ventouse ayant tendance à se décoller à vitesse soutenue, la tringle me paraît préférable. On peut facilement la bricoler avec une tige quelconque (bois, métal) sur laquelle on visse la sonde et qui est fixé provisoirement au tableau arrière par un serre-joint ou autre système rapide.
On peut sonder à travers la coque, en collant la sonde sur le fond de la barque. Conditions nécessaires : pas de double fond (il ne faut pas la moindre couche d'air entre la sonde et la surface de l'eau), la coque doit être en fibre de verre (pas de métal ni de bois), et le sondeur doit être assez puissant pour compenser une légère perte de sensibilité.
Ce type de montage à l'avantage de bien protéger la sonde et d'éviter qu'algues et autres impuretés ne s'y déposent, pour les bateaux qui restent à quai.
Rarement employée en eau douce mais classique sur les grosses embarcations marines, la sonde traversante en plastique ou en bronze nécessite le perçage de la coque. Inutile de dire que l'étanchéité doit être refaite avec soin...
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